Le diorama City de Cholet 2011
Le festival du jeu et du modèle réduit de Cholet 2011, fut l'occasion de mélanger les styles et de réunir les constructions de chacun autour d'un projet commun de diorama urbain, ce que dans le jargon on appelle un layout. Le thème, comme sur la plupart des expositions, étant celui de la ville et de son environnement, la variété des créations présentées a surpris beaucoup de monde. Sur le papier, parce qu'un diorama de 18 mètres de long ça ne s'improvise pas non plus, voilà à quoi cela ressemblait :
Composée autour des créations de Gaelle et de Stéphane, la partie centrale du diorama consistait en ce centre-ville où l'on pouvait croiser quelques centaines de minifigs et des dizaines de bâtiments de toutes les dimensions et de toutes les couleurs. Tout à droite de la photo à gauche, s'ajoute le quartier dont j'avais la charge, avec un stade de football plein à craquer, comptant à lui seul pas moins de 1600 minifigs ! Entre celui-ci et le quartier des hôtels de Stéphane, se trouvait également une réplique du Coffre à Picsou, exposée par le jeune Erik qui participait à sa première exposition. Un des grands intérêts de ce diorama en commun, était évidemment le réseau ferroviaire qui l'entourait ; deux voies ferrées permettaient aux trains de se croiser à n'importe quel endroit du circuit, en plus des voies de garage qui permettaient de montrer au public les créations qu'avaient apportées les spécialistes en la matière : sur la photo à gauche, c'est le superbe TER AGC de Stéphane, présenté pour la première fois, qui est en stationnement.
Autour de ce stand exceptionnel, le public a donc pu profiter de la présence d'un grand nombre d'édifices étonnants, parmi lesquels culminait notamment la montagne de Gaelle, sur le thème de l'Orient. Avec une cascade motorisée, inspirée du mécanisme de ma propre invention, et des nuages animés par une foule d'engrenages et de moteurs cachés à l'arrière du décor, l'ensemble a su accrocher le regard, et a témoigné d'une inauguration parfaitement réussie. Surplombant un champ de rizières, un restaurant chinois et tout un réseau de jardins zens, le décor enchanteur contrastait avec le centre-ville tout proche, et apportait une originalité "de taille" au décor généralement assez plat des dioramas urbains.
Tout au bout du stand, encore après la montagne de Gaelle, on trouvait la rotonde de Jean-François, qui était tout spécialement descendu de Belgique pour participer à la mise en oeuvre des cantonnements sur le réseau de trains. Le décor de ce dépôt ferroviaire permettait de mettre en scène une petite collection de locomotives à vapeur non-motorisées, mais qui avaient leur petit charme et un intérêt bien certain pour contraster avec la modernité affichée du centre-ville. Avec une architecture en rayons et des toits pafaitement lisses, les hangars de ce bâtiment figuraient certainement parmi les constructions les plus complexes du diorama.
La Montagne de Gaelle
Le tram aérien
Passage du TER
Passage d'un train de marchandise
SDC10672